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Toutes vos questions sur le gaz radon | Nucléagis

Qu'est-ce que le radon ?

Le radon est un gaz radioactif naturel descendant de l’uranium de la famille des gaz rares : il est invisible, inodore et chimiquement inerte. Le radon, en se désintégrant, créé des descendants également radioactifs comme le polonium, le plomb et le bismuth.

Il existe 3 isotopes du gaz radon. Toutefois, le radon 222 est le seul à posséder une période radioactive suffisamment longue (3,8 jours) pour migrer du sous-sol jusqu’à la surface. Il peut alors s'accumuler dans les bâtiments pour atteindre des concentrations très variables selon les cas (de quelques dizaines à des milliers de Becquerels par mètre cube).Dans le massif central et notamment dans le département du Puy de Dôme, de nombreuses communes sont classées en potentiel 3 radon (présence significative de radon). 

Certains établissements recevant du public (ERP) ainsi que les employeurs ont l’obligation de prendre en compte le risque radon dans leurs établissements et de faire réaliser des mesurages le cas échéant.

Toutes vos questions sur le radon

Le radon se retrouve dans les bâtiments à des teneurs variables en fonction de 3 facteurs :

  • Géologique : En fonction de la nature des sols et notamment de leur teneur en uranium et des spécificités géologiques locales (porosité, faille), le radon peut migrer à la surface de la terre plus ou moins rapidement. Les concentrations en radon sont sensiblement plus importantes dans les sols granitiques et volcaniques ;
  • Atmosphérique : La pression atmosphérique, la température, le taux d’humidité de l’air, le vent… sont autant de facteurs qui influent sur l’exhalation du radon par les sols et de son transfert dans les bâtiments ;
  • Anthropique : ils concernent aussi bien la qualité de la construction (étanchéité, ventilation, matériaux) que les conditions d’utilisation du bâtiment. De plus, l’exposition au radon peut augmenter dans certains lieux de travail (présence d’eau souterraine, ouvrages souterrains, caves, etc.).

L’IRSN publie une cartographie du potentiel radon en France, à consulter ici

Elle est fondée principalement sur la connaissance géologique des sols et complétée par des mesures in situ.

Vous pouvez également connaître le risque radon de votre commune et ainsi vérifier si votre logement, votre ERP ou votre lieu de travail se situe en zone 1, 2 ou 3 :

  • Zone 1 : Zone à potentiel radon faible ;
  • Zone 2 : Zone à potentiel radon faible mais soumise à des facteurs géologiques particuliers qui peuvent faciliter le transfert de radon vers les bâtiments ;
  • Zone 3 : Zone à potentiel radon significatif.

Le centre international de recherche sur le cancer a classé le gaz radon et ses descendants comme cancérigènes certains pour le poumon. Sur les 30 000 décès causés par le cancer du poumon en France, 3 000 seraient imputables au radon.

Oui et Non

La présence de radon dépend avant tout de la nature du sol et de la qualité du bâti. Toutefois, les bâtiments récents bénéficient d’une ventilation souvent plus efficace et d’une étanchéité par rapport au sol plus importante limitant ainsi les phénomènes d’accumulation de radon dans l’habitat.

Plusieurs techniques de métrologie sont possibles pour mesurer le radon (mesure en continu, mesure intégrée dans le temps, mesure ponctuelle…). Il est toutefois préférable de se faire accompagner par un professionnel qui vous proposera une mesure adaptée au bâtiment et à votre mode de vie tout en respectant les normes AFNOR associées.

Oui

Certaines actions correctives simples peuvent s’avérer efficaces pour diminuer la concentration en radon  dans vos locaux:

  • Aérer plusieurs fois par jour les locaux ;
  • Vérifier la ventilation du bâtiment ainsi que la bonne circulation d’air dans les zones occupées ;
  • Améliorer l’étanchéité entre les sous-sols et les zones occupées du bâtiment.

Le cas échéant, des mesures correctives plus importantes peuvent être envisagées :

  • Installation d’une ventilation dans la cave ou le vide sanitaire ;
  • Mise en œuvre d’un système de dépressurisation des sols et/ou d’une membrane d’étanchéité ;
  • Installation d’une arrivée d’air depuis l’extérieur pour votre poêle à bois ou cheminée

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